Dans notre métier-passion, le syndrome de l’imposteur est très présent. En effet, c’est souvent après une reconversion professionnelle que les personnes se lancent en tant qu’intervenant en médiation animale. Pour autant, que l’on vienne du domaine social ou animalier, nous ressentons tous un jour ce complexe d’imposture ! J’ai donc décidé de réunir plusieurs personnes autour de ce thème afin d’en avoir les meilleurs conseils.

D’où vient ce doute maladif

Dans son article, Marion met en avant les origines du syndrome de l’imposteur. Elle explique que ce complexe peut être issu de pensées limitantes inculquées par nos parents ou notre éducation. Nous ferions alors émerger une peur du jugement ce qui nous empêcherait de vivre pleinement nos expériences et d’assumer notre différence. Dans certains cas, nous développons notre sentiment d’illégitimité et de culpabilité suite à un conditionnement sociétal. Cela provoque alors chez nous une certaine incohérence et nous continuerons de penser qu’il n’est pas normal de réussir.

Les avantages du syndrome de l’imposteur

Contre toute attente, Xavier lui a pointé du doigt les côtés positifs du syndrome de l’imposteur. Car oui, nous pouvons toujours trouver des avantages à une situation qui nous paraît pourtant difficile. Grâce à plusieurs études, le professeur Tewfik, en a déduit que ce syndrome de l’autodidacte aidait à la création de relation plus profonde avec nos interlocuteurs. De plus, il faut garder en tête que nous ne sommes pas seuls à vivre ces expériences d’impostures et que la plupart des gens ont vaincu ce doute maladif. Cela a d’ailleurs été une étape clé de leur réussite !

Les étapes pour se libérer du syndrome de l’imposteur

Dans son article, Reda vous propose plusieurs actions à mettre en place pour vaincre votre syndrome de l’imposteur. La première étape est de prendre conscience que nous avons du potentiel. Nous pouvons ensuite chercher un soutien émotionnel auprès de nos proches. Pour sortir de ces doutes intempestifs, rien de mieux que de se mettre en action pour atteindre ses objectifs tout en pratiquant l’autocompassion. De plus, suivre nos progrès est un bon moyen de se rendre compte du chemin parcouru et ainsi renforcer notre détermination.

Une phase d’introspection importante

Cathy nous rassure ! Le syndrome de l’imposteur n’est pas une maladie incurable ! En réalité, nous ne sommes pas des imposteurs puisque nous avons les compétences et les qualités nécessaires. C’est plutôt une invention de notre égo que l’on nourrit par notre perfectionniste et nos croyances. Pour se libérer de ce doute persistant, il est essentiel de prendre du recul en se posant les bonnes questions et en faisant le point sur nos talents. Egalement, accepter les compliments peut être un bon exercice. Alors au lieu de se comparer aux autres, soyons tous conscients de notre valeur !

Mon partage d’expérience

N’étant pas issue du domaine social, je vous avoue que mon syndrome de l’imposteur est très présent, même après plusieurs années. Pourtant, si je suis honnête avec moi-même et que je regarde en arrière, j’ai plein de preuves qui me montrent que je suis faite pour aider et accompagner les autres, et qu’en plus, cela me nourrit en retour. Mes expériences professionnelles témoignent également que j’ai une facilité et une sensibilité avec les enfants, alors pourquoi ne pas l’exploiter ? Aussi, mon envie de bien faire (parfois trop!) peut se révéler être un sacré atout dans certaines situations.

Malgré ces évidences, je doute encore et toujours de mes capacités. J’apprends donc à dompter mes craintes pour continuer d’avancer. Et c’est lorsque je suis en action et que les résultats arrivent que cela me permet peu à peu de limiter les effets de ce syndrome de l’imposteur. Pourtant et même si cela est difficile, je vous assure que l’on apprend aussi de ses échecs, on a le droit de se tromper, c’est humain et vous n’êtes pas un super héros 🙂 C’est d’ailleurs ça, le bon état d’esprit à avoir en tant qu’intervenant en médiation animale. Me concernant, je suis conscience que la reconnaissance des autres est pour moi un élément clé de ma réussite, mais à la fois un frein. Je vous encourage donc à travailler sur vous pour croire en vous et libérer votre plein potentiel 🙂

En conclusion

Vous avez dans cet article la chance d’avoir le point de vue de cinq personnes différentes qui vous partagent leurs meilleurs conseils pour lutter contre le syndrome de l’imposteur. Que ce soit par l’introspection, la positivité ou le soutien de vos proches, vous avez en vous les clés pour réussir. Et vous ? Partagez-nous en commentaire les actions que vous avez mises en place pour vous sortir de ce doute maladif ?